Qui a construit le Centre International de Deauville ?

Pour répondre à la ques­tion « Qui a construit le Centre Inter­na­tio­nal de Deau­ville », nous devons retour­ner aux ori­gines même de la nais­sance de la sta­tion bal­néaire de Deau­ville.

La naissance de Deauville

Deau­ville est née en 1858 autour de l’église Saint Laurent, au cœur de la Nor­man­die. A l’époque, elle ne comp­tait qu’une cen­taine d’habitants, tous situés sur la col­line du Mont Canisy.

Après un séjour à Trou­ville-sur-mer, le Duc de Mor­ny, demi-frère de Napo­léon III, tombe sous le charme des marais et de la plage située à côté de ce petit vil­lage de la Côte Fleu­rie. Il décide de l’acquérir afin de déve­lop­per une sta­tion bal­néaire idéale. Le Duc de Mor­ny s’entoure d’un archi­tecte et d’un finan­cier afin de rendre la future sta­tion de Deau­ville éli­tiste. Il fait construire le Casi­no de Deau­ville, un hip­po­drome, un port de com­merce et une ligne de che­min de fer afin de faci­li­ter l’accès et déve­lop­per les acti­vi­tés au sein de la ville.

Deau­ville sort de terre en 4 ans seule­ment et l’architecture de la sta­tion bal­néaire se des­sine. A par­tir des années 1910, les lieux les plus pres­ti­gieux de Deau­ville sont créés et ima­gi­nés par l’entrepreneur fran­çais Eugène Cor­nu­ché :

• l’hôtel Le Nor­man­dy,
• l’hôtel le Royal,
• l’hôtel du Golf…

Les années passent et le milieu hip­pique devient de plus en plus fré­quen­té. Le golf et les évé­ne­ments tels que le Fes­ti­val du Ciné­ma Amé­ri­cain de Deau­ville se démo­cra­tisent : il s’agit d’un des pre­miers pas vers le pro­lon­ge­ment de l’activité hors sai­son de la station.

Le développement touristique à Deauville

Dans les années 1965 à 1970, Deau­ville se posi­tionne par­mi les 5 pre­mières des­ti­na­tions à accueillir des congrès et sémi­naires en France. La ville accueille tou­jours plus de réunions pro­fes­sion­nelles : de 1 000 à 3 000 congres­sistes. Deau­ville s’adapte à la demande crois­sante de la clien­tèle tou­risme d’affaires en ins­tal­lant des tentes sur le bou­le­vard Eugène Cor­nu­ché ou sur le par­king de l’hippodrome de Deau­ville La Touques. La voca­tion de la ville s’affirme de plus en plus lorsqu’elle accueille les grands salons pro­fes­sion­nels comme TOP RESA en 1978 et TOP COM en 1984.

Le tourisme d’affaires à Deauville

En 1987, la Des­ti­na­tion Deau­ville très attrac­tive reçoit 35 305 congres­sistes mais refuse par manque de lieux 14 congrès ; la ville ne pou­vant accueillir l’ensemble des congressistes.

La néces­si­té d’un lieu pour accueillir des congrès et sémi­naires s’impose avec un tel déve­lop­pe­ment tou­ris­tique, dyna­mi­sé par la bonne situa­tion par rap­port à la capi­tale : Deau­ville se trouve à 2 heures de Paris seule­ment ! Anne d’Ornano, Maire de la ville, sou­haite mettre en place de nou­veaux pro­duits tou­ris­tiques, et déve­lop­per davan­tage le tou­risme d’affaires. Elle porte le pro­jet de construire un palais des congrès à Deau­ville. Même si le parc hôte­lier est déjà exis­tant, il s’agit à l’époque d’un pro­jet ambi­tieux pour une sta­tion bal­néaire de seule­ment 3 000 habi­tants. Il est clair que Deau­ville allait deve­nir la des­ti­na­tion pour l’organisation d’événements en Nor­man­die par excellence.

Le 30 décembre 1988, un jury com­po­sé d’habitants de Deau­ville, de pro­fes­sion­nels et du conseil muni­ci­pal choi­sit l’architecte Patrick Le Gos­lès, ori­gi­naire du pays et les entre­prises Quille­ry et Rufa entre autres pour la réa­li­sa­tion et la construc­tion du CITC : Centre Inter­na­tio­nal Tou­ris­tique et Cultu­rel. Le pro­jet ini­tial pré­voit une salle de 850 places et un par­king sou­ter­rain de 1 200 places sous les tennis.

Après un voyage d’étude des palais des congrès aux Etats-Unis et sur les conseils des Amé­ri­cains, le plan du Centre Inter­na­tio­nal de Deau­ville CID est modi­fié : l’agrandissement du hall 3 sous l’avenue Lucien Bar­rière est déci­dé et le grand audi­to­rium Michel d’Ornano audi­to­rium passe de 850 à près de 1 500 places.

Construire un palais des congrès à Deauville

Le per­mis de construire est accor­dé, le Centre des Congrès de Deau­ville sera semi-enter­ré. Le palais des Congrès de Deau­ville CID plon­ge­ra à 14 m sous le niveau de la mer et ne dépas­se­ra pas 3,50m hors-sol pour pré­ser­ver la vue et la beau­té du rivage nor­mand. Le pre­mier coup de pioche est don­né le 2 jan­vier 1991 dans les anciens jar­dins du Casi­no. Plus de 150 000 m³ de sable et de gra­viers sont retirés.
En février 1991, les pieux de la fon­da­tion de l’établissement sont posés et les deux poutres prin­ci­pales sont posées.

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Durant la construc­tion, un pro­mon­toire est ins­tal­lé afin de per­mettre au public de suivre l’avancée des tra­vaux et une frise est créée spé­cia­le­ment par Michel Des­champs recou­vrant tout l’entourage du CID ; ce visuel cor­res­pon­dant à une simu­la­tion des cro­quis, lais­sant appa­raitre la sil­houette à venir du Palais des congrès normand.

L’auditorium Michel d’Ornano du CID est livré en décembre 1991 sui­vi de la créa­tion d’un tun­nel « gale­rie Casi­no » sous le Bou­le­vard Cor­nu­ché qui relie direc­te­ment le Casi­no de Deau­ville et le Centre Inter­na­tio­nal de Deauville.

DÉCOUVREZ LES ESPACES PRESTIGIEUX DU CID

A par­tir du mois de mars 1992, les entre­prises de déco­ra­tion inves­tissent le centre des congrès nor­mand et vont faire naitre l’identité et l’ambiance pres­ti­gieuse et haut de gamme du CID en s’appuyant sur l’univers colo­riel choi­si pour repré­sen­ter la Des­ti­na­tion Deau­ville : le bleu/gris, le vert et le beige.

Ce chan­tier d’ampleur attise les curio­si­tés, les visites ouvertes au public et gui­dées par Hubert Moi­sy et par Patrick Le Gos­lès, l’architecte du pro­jet débutent au prin­temps 1992.

Au total, ce sont plus de 250 mil­lions de francs (soit près de 55 mil­lions d’euros), 350 000 heures de tra­vail et près de 400 hommes en période forte qui auront été néces­saires à la construc­tion du Centre Inter­na­tio­nal de Deauville.

L’avenue Lucien Bar­rière est inau­gu­rée le 29 août 1992 par Anne d’Ornano et Diane Bar­rière-Des­seigne. L’inauguration du Centre Inter­na­tio­nal de Deau­ville a lieu le 04 sep­tembre 1992 : L’acteur, réa­li­sa­teur et pro­duc­teur de ciné­ma Clint East­wood vient pré­sen­ter son nou­veau film Impi­toyable à l’occasion du XX^e Fes­ti­val du Ciné­ma Amé­ri­cain de Deau­ville.

VOTRE ÉVÉNEMENT ÉCORESPONSABLE EN NORMANDIE

Le Centre International de Deauville aujourd’hui

Le Centre inter­na­tio­nal de Deau­ville encore appe­lé CID est le temple du ciné­ma Amé­ri­cain en France, cela fait par­tie de son ADN. Les plus grands acteurs mon­diaux ont des­cen­du ses esca­liers de marbre et se sont ins­tal­lés dans les fau­teuils de l’auditorium Michel d’Ornano.

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Le palais des congrès en Nor­man­die pour­suit sa mis­sion de loueur d’espaces et de créa­teur d’événements :

• Congrès, conven­tions, sémi­naires, col­loques, salons professionnels
• Anni­ver­saires d’entreprises, soi­rées de gala,
• Incen­tive et team-building,
• Lan­ce­ment de produits,
• Réunions pro­fes­sion­nelles,
• Spec­tacles, festivals…

L’équipe évé­ne­men­tielle du CID tra­vaille avec pas­sion à rendre chaque évé­ne­ment unique et mémo­rable pour tous les clients. L’architecture auda­cieuse et bien pen­sée du Centre des Congrès de la Côte Fleu­rie en fait tou­jours aujourd’hui un incon­tour­nable du tou­risme d’affaires en Nor­man­die.

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